Les « Histoires » de Fleurus




Les légendes sur le charbon 

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Les légendes du charbon

Vers l’an 1000, dans le petit village de Plennevaux situé près de Liège en Belgique, Hullos le maréchal ferrant marmonne tout bas :

« Quelle époque je travaille de plus en plus et mes gains, malgré mes efforts, n’augmentent pas ».

Le charbon de bois employé à cette époque coûte de plus en plus cher. Il continue à taper fébrilement sur son enclume et n’entend point la personne entrer dans son échoppe. C’est un vieillard à la longue barbe blanche qui lui arrive jusqu’au beau milieu de la poitrine. Devant le désarroi de ce brave travailleur, le vieil homme lui dit :

« Vers la montagne du moine se trouve un combustible qui remplacera avantageusement le charbon de bois que tu accuses de tous les maux. Pour l’extraire il te faut creuser un trou jusqu’à ce que la terre devienne noire, noire comme l’enfer ».

Notre maréchal ferrant est prêt à creuser jusqu’aux fins fonds des entrailles de la terre. Le vieillard continue et lui dit :

« Cette pierre noire tu la jetteras sur ton feu et tu verras que sa chaleur est cent fois supérieure à celle du charbon de bois qui te coûte tant. »

Hullos remercie l’ancien surpris de tant de générosité, va sur la montagne comme le bon dieu lui avait dit, car c’était le bon dieu, et trouve en creusant cette terre noire, brillante, sale.
Il venait de découvrir la houille.

Cette légende est fort connue en Belgique, dans ce qui fut l’un des premiers grands bassins houillers d’Europe celui de Liège.
Elle existe par ailleurs sous différentes variantes dans d’autres régions.

La version qui suit vient du Nord de la France. Dans cette version, Jean Hullos, le maréchal ferrant, est surnommé « Le Cacheux ».

Son aventure prendrait commencement, au cours d’un de ces hivers rudes que connaît le Nord, sur les monts d’Anzin. Le Cacheux en promenade dans la forêt aperçoit une lumière dans une hutte dont il ignorait l’existence. Il s’approche et aperçoit à l’intérieur des nains velus, nus comme des vers en train de se réchauffer autour d’un feu. Il ne connaît nulle flamme capable de faire des couleurs identiques à celles qu’il voit. Curieux il sort sa pipe et entre dans la hutte pour l’allumer. C’est là qu’il aperçoit que ce qui brûle n’est ni du bois ni aucune matière inflammable connue à ce jour. Il interroge les nains sur la provenance de cette pierre noire qui chauffe d’un feu d’enfer. Les personnages lui répondent évasivement en lui disant des phrases qu’il ne comprend que par brides du type :  » Si on le savait, il y a sous nos pieds des richesses qui n’ont rien à envier aux pierres précieuses et aux diamants » ou encore : « Un jour viendra où les machines marcheront sans l’aide de la force animale. Elles se déplaceront toutes seules sur la terre comme sur la mer« . Le Cacheux ne comprend un traître mot de ce qui lui semble une hérésie. Puis un signal retentit du fond de la terre et nos nains animés d’une incroyable agilité disparaissent dans un trou creusé dans le fond de la cabane. Jean le Cacheux veut en savoir plus, il les suit à distance dans un long tunnel noir qui plonge dans la terre. Au plus profond il observe grâce à une multitude de lumières une ribambelle de nains en train d’exploiter cette pierre qui brûle. Ils travaillent avec tant de courage que cela fait chaud au cœur de les voir à l’ouvrage. Un second signal retentit et les voilà en train de manger et de boire de grandes chopes de bières moussantes. Il s’invite au milieu d’un groupe et boit ainsi plusieurs pintes en leur compagnie, mais il n’arrive pas à percer le secret de la terre qui « brusle ». Le lendemain il se réveille seul dans la forêt, la hutte a disparu les nains aussi. De retour au village il ne reconnaîtra pas les siens. Dans la cour de son jardin un chêne qu’il se souvient d’avoir planté pour l’anniversaire de sa fille, une semaine avant a une taille incroyable. Comment un chêne peut-il vieillir aussi vite! Il ne reconnaît plus les habitants. Sur ses dires les villageois veulent le brûler au bûcher le prenant pour un sorcier. En une nuit il avait vieilli de cent ans. Il ne doit son salut qu’aux femmes qui se souviennent de son existence. Il révèle alors son secret et dans les monts d’Anzin on retrouve les traces de la pierre noire, de la houille.




Les maladies des mineurs

L’ankylostome :

le sol humide contient des larves d’anguillules et d’ankylostomes qui pénètrent par la peau des pieds des mineurs. La poussière et le sable sec contiennent eux, des puces djiques dont les femelles fécondées s’enfoncent dans la peau des hommes et animaux pour y mener leur gestation à terme. Les selles des individus infectés contiennent des oeufs d’ankylostomes et des larves d’anguillules. Les larves remontent les lymphatiques et le système veineux jusqu’aux poumons. Elles traversent les parois veineuses et bronchiques, remontent vers le pharynx puis redescendent par l’œsophage vers la première partie de l’intestin grêle. Le passage des larves par les poumons peut entraîner de la toux et parfois du bronchospasme, presque toujours associé à de l’éosinophilie. L’ankylostome adulte est un petit ver rond (1 cm) qui vit 4 à 7 ans dans le jejunum ou le duodenum. L’infestation massive peut causer une anémie grave, voire la mort (une version illustrée de ce texte est disponible ICI).

– La silicose :

maladie pulmonaire incurable provoquée par l’inhalation de poussières contenant de la silice cristalline libre. Elle est irréversible et, de plus, continue à progresser même après la fin de l’exposition. La poussière de silice est libérée au cours d’opérations dans lesquelles des roches, du sable, du béton et certains minerais sont broyés ou concassés. Le travail dans les mines, carrières, fonderies et sur les chantiers de maçonnerie est particulièrement dangereux. Année après année, l’exposition excessive à des poussières respirables contenant de la silice cristalline provoque des maladies, des incapacités temporaires et permanentes, et la mort. Cette maladie touche les hommes partout dans le monde, en Thaïlande, certains villages étaient appelés « Villages des Veuves » en raison du grand nombre d’ouvriers des fabriques de mortiers et pilons qui décèdent prématurément du fait de la silicose (pour plus de détails, cliquez ICI)




Les catastrophes minières

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Chaque année, les mineurs payaient un lourd tribut aux accidents. Ici, un cuffat remonte les victimes d’un coup de grisou. Rien n’était vraiment prévu pour aider les familles des morts et des estropiés

Les conditions de travail plus que précaires étaient souvent à l’origine d’accidents divers. Sur cette image des mineurs remontent du fond.

Seule la Loi permit de mettre progressivement fin à des pratiques souvent criminelles  Le 1er janvier 1892, une loi interdit le travail des enfants de moins de 12 ans. De plus, les femmes ne pourront plus se livrer à des travaux souterrains dans les mines, néanmoins leur tâche reste assez difficile ( tirer ou pousser des wagonnets).




Des enfants travaillant dans le fond. Ceux-ci viennent de remonter.  Le plus jeune semble avoir à peine les 12 ans de l’âge légal.

Le récits de ces catastrophes et accidents sont nombreux durant toute la période d’exploitation de la houille dans notre région,

A titre d’exemple :

Le 3 juillet 1912 au puit Saint-Etienne.

217 tués et 50 blessés par le GRISOU.
Pour lire l’article de journal paru à cette époque, cliquez ICI

 Le 11 mai 1962 à la taille Sainte-Marie 

Il allait être 12h30, huit hommes étaient occupés, à 350 mètres sous terre, dans la taille nommée Sainte Marie. C’était un très beau chantier, la veine a une puissance qui varie entre 80 centimètres et 1,50 mètre. Tous les mineurs disaient que c’était une très belle hauteur, et qu’il était vraiment aisé de travailler dans de telles conditions. Parmi ces 8 hommes occupés dans le chantier, il y avait 7 italiens et un grec.

Ensuite, ce fut le drame. Un banc de schiste s’était détaché sur une longueur de 20 mètres et s’était écrasé sur les 8 ouvriers. La masse éboulée atteignait près de 100 tonnes.

Les secours se mirent de suite au travail. Il est vrai, que dans la mine, un ouvrier était considéré comme vivant, aussi longtemps qu’il n’était pas retrouvé. Dès leur arrivée, les sauveteurs de la Centrale de Marcinelle avaient dégagé dans le haut de la taille, tandis que les sauveteurs du charbonnage attaquaient par le pied. Vers 15 heures, un blessé était dégagé en bas de l’éboulement, il s’agissait de l’ouvrier grec, Georges Aloukos, il avait le bassin fracturé. A 17 heures, un second blessé fut dégagé en haut de la taille, Antonio Pilliteri, père de six enfants, la clavicule et des côtes brisées. Trois corps sans vie furent dégagés entre 18 et 19h30. Les trois dernières victimes ne furent retirées que dans le courant de la nuit.

Ces victimes étaient Guisseppe Marrali, 37 ans, 2 enfants, habitant Farciennes. Angelo Barbera, 30 ans, 1 enfant, habitant Wanfercée-Baulet. Giacomo Pittia, 28 ans, célibataire, habitant Moignelée. Giovanni Fanara, 23 ans, devait se marier en Juillet, Braquegnies. Bruno Savoi, 38 ans, entré fin janvier, habitant Manage. Guiseppe Zenobi, 36 ans, veuf, habitant Bruxelles. Georges Aloukos avait 33 ans à l’époque et habitait Bray. Antonio Pilliteri avait 48 ans et habitait Maurage.

Pour consulter un document reprenant une liste la plus exhaustive possible des catastrophes minières, cliquez ICI




Photographies de différents charbonnages

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Photographies de différents charbonnages de la région de Fleurus ainsi que quelques notes explicatives

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Calepin de paye d’un ouvrier des charbonnages du Nord de Gilly

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Charbonnage Sainte Henriette (Fermeture de ce charbonnage le 30 juin 1966)




Charbonnage du Marquis (hameau du Vieux- Campinaire à Fleurus)



Charbonnages de Lambusart « Charbonnage Bonne Espérance »


Charbonnages du Petit-Try





Nouvelles lois suite aux grèves

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Au lendemain des évènements de 1886, les milieux politiques commencèrent à prendre conscience des graves problèmes sociaux qui existaient en Belgique dans les mines.
Voici les principales lois sociales qui améliorèrent le statut de la population minière dans nos régions :

Loi du 13 décembre 1889 : – Interdiction de tout travail industriel aux enfants de moins de 12 ans. – Le travail de nuit est interdit aux garçons de 12 à 16 ans et aux filles de 12 à 21 ans – La durée de travail ne peut dépasser 12 heures par jour.

Loi de 1892 : – Interdiction du travail des femmes de moins de 21 ans dans le fond des mines

Loi de 1896 : – Obligation pour le chef d’entreprise d’afficher le règlement de travail dans l’enceinte de l’usine précisant le montant salarial, la période de versement, les règles de préavis de congé, le début et la fin de la journée de travail, etc.

Loi du 31 mars 1898 : – Reconnaissance légale des syndicats

Loi du 24 décembre 1903 : – Protection de l’ouvrier en cas d’accident de travail

==> Antérieurement à cette loi, l’ouvrier victime d’un accident de travail ou ses ayants droits, pour être indemnisé, devait fournir la preuve de la faute patronale ; ce qui entraînait une longue et coûteuse action en justice. De ce faite, les victimes se retrouvaient souvent, faute d’indemnisation, à la charge de la bienfaisance.

Loi du 17 juillet 1905 : – Réglementation du repos dominical : pas de travail le dimanche

Loi de 1909 : – La journée de travail est limitée à 9 heures dans les mines
(Recherches de Didier DEPELCHIN)




Les oeuvres originales sur la bataille du 16 juin 1815

Lors du lancement du projet de « Panorama de la bataille de la bataille du 16 juin 1815 », le choix a été fait de faire appel à des artistes spécialisés pour la création de certaines scènes spécifiques, symboliques, de la bataille.
Sur les conseils de notre conseillé historique, Monsieur Alain ARCQ, 6 scènes avaient été retenues.
Un descriptif précis de la scène était alors fourni à l’artiste qui y apportait sa « patte ».
Voici les descriptifs fournis et le résultat qui en est ressorti…

« Napoléon au moulin Naveau, le 16 juin 1815 »      
Une oeuvre de Patrice Courcelle

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Napoleon

Napoléon, au pied du moulin Naveau, vient de donner instruction à Rogniat de faire percer une lucarne dans le toit du moulin. Un groupe de sapeurs s’avance vers le bâtiment tandis que l’Etat-Major se groupe autour de l’Empereur auquel son premier page tend une lunette.

Une œuvre peinte est un interprétation par l’artiste des directives générales fournies par le commanditaire. Dans le cas qui nous occupe, la nécessité d’obtenir un portrait de qualité de l’Empereur l’a obligé à s’éloigner du descriptif original de l’œuvre.

Descriptif de l’oeuvre lors de sa commande

Un moment précis où Napoléon monte sur le moulin Naveau alors que les Sapeurs vont aménager l’observatoire de la toiture. Ce moment précis montrera l’Empereur qui découvre les positions prussiennes du bout de sa lorgnette et ce sur la plate-forme entourant le moulin.
Cette oeuvre montre différents éléments inédits :

Le visiteur, qui sera mis à la place du Maréchal Blücher observant au départ du moulin de Brye, découvrira au travers d’une lunette fixe, l’Empereur qui le regarde lui-même!
Les Sapeurs de la Garde dont l’uniforme est assez exceptionnel seront présentés ici au travail.
Au pied du moulin et, accompagnant l’Empereur, seront représenté l’Etat-Major impérial accompagné du général Rogniat et une partie de la Vieille Garde, sans oublier les Chasseurs à Cheval de la Garde, assurant le piquet.

A titre indicatif, voici quelques documents représentants des élements du paysage qui sera présent dans cette oeuvre.







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« Le service des ambulances accompagnant les troupes françaises lors des combats du 16 juin 1815 »

Une oeuvre de Florent Vincent
Médecins, chirurgiens et troupes du service de santé se portent au secours des premières victimes des combats sur Saint-Amand. Cette oeuvre est un reflet exact des pratiques médicales et du matériel d’époque.

Une oeuvre peinte est un interprétation par l’artiste des directives générales fournies par le commanditaire. Dans le cas qui nous occupe, la problématique était de créer une scène à la fois réaliste sans être « trop sanglante ». L’artiste en a tiré l’oeuvre qui suit.

Qu’en pensez-vous ?


Descriptif de l’oeuvre lors de sa commande 

Cette œuvre décrira les aAmbulances, infirmiers et médecins s’occupant des blessés des premières attaques sur Saint-Amand. 

Composition de l’œuvre :   

Situés presque au même niveau que l’observatoire de Blücher (pied du moulin), nous trouvons les hauteurs à l’Ouest de Saint-Amand, d’où sont parties les troupes de Vandamme et de Girard. Il s’agit ici des positions de la 7e Division de Girard, ce qui permettra de voir les ambulances dans un plan de face (en direction du château de l’Escaille).

Le décor :

Dans le cas de l’attaque de Saint-Amand, il s’agit de champs de seigle assez élevés d’après les mémoires de témoins oculaires. Comme l’infanterie y est passée en colonnes d’attaques, cela permet une représentation de seigles foulés aux pieds de milliers de soldats et donc aplatis convenablement. Quelques touffes peuvent encore s’élever çà et là.


S’afférant autour des blessés, des ambulanciers mais aussi quelques chirurgiens et aide-chirurgiens seront placés. Deux modèles de chariots « ambulance » seront à placés dans la composition. Une à deux chevaux et une avec un seul cheval. Au sol, des blessés et cadavres d’infanterie de ligne ou légère. Il est important de signaler que vu la distance à laquelle se situe cette scène, les blessures auront été causées par des boulets ou bombes de mortier. Pas de blessures d’armes légères.

Les tenues et l’occupation des infirmiers et chirurgiens seront représentés au maximim. Pour les infirmiers, une grande attention sera accordée, la représentation des pauses mais aussi du matériel et de l’habillement (avec shako, bonnet de police, tablier, etc…).

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«Intervention du Corps de Drouet d’Erlon en fin de journée du 16 juin 1815»

Une oeuvre de Patrice Courcelle
Deux sous-officiers prussiens et un officier, placés en Avant du village de Wagnélée (visible à droite), découvrent l’arrivée sur le champ de bataille d’un corps d’armée inconnu. Il s’agit du corps d’armée de Drouet d’Erlon, envoyé depuis les Quatre-Bras par le Maréchal Ney.

Une oeuvre peinte est un interprétation par l’artiste des directives générales fournies par le commanditaire. Dans le cas qui nous occupe, l’artiste à choisi « d’inverser » le point de vue de l’image, l’accent étant placé sur les éclaireurs prussiens découvrant l’armée de ces troupes inconnues.

Qu’en pensez-vous ?

Descriptif de l’oeuvre lors de sa commande

Dans le lointain, sur la gauche française, une tête de colonne apparaît sur le tracé de l’ancienne chaussée romaine (Chaussée Brunehault). Elle se dirige sur Wagnelée en suivant cette route. En tête, des cavaliers du 3e régiment de chasseurs à cheval de la brigade Bruno, faisant partie de la 1ère division de cavalerie de Jacquinot. Derrière cette cavalerie, une colonne d’infanterie.

Les drapeaux sont-ils déployés ?

Peu de chance car alors l’Empereur n’aurait pas hésité ; ni lui ni Vandamme qui, beaucoup plus près (au moins trois kilomètres), hésite et fait prévenir l’Empereur. Le bleu des uniformes de l’infanterie et le vert foncé des chasseurs à cheval se confondent de loin avec le noir des Prussiens….

Il s’agit ici d’un instant important qui se passe vers 18h00, c’est-à-dire en pleine clarté en ce mois de juin.

Il est important d’imaginer cette colonne comme étant vue au travers d’une lunette, dans la fumée des fusillades du champ de bataille à hauteur de Saint-Amand et dans le lointain. On distingue les cavaliers sur leur monture et les fantassins qui suivent mais sans les identifier avec une totale certitude. La colonne est flanquée de tirailleurs et quelques cavaliers assurant le piquet de reconnaissance avancée en direction de Wagnelée. Le tout à travers les trouées dans les arbres et les courbes de l’horizon.

Le flou doit être maintenu même à travers la lorgnette. On doit voir les personnages mais surtout l’effet de masse, tout en assurant l’impossibilité de pouvoir affirmer que cette colonne est française et ainsi faire partager aux spectateurs le ressenti de Blücher et de Napoléon.

En arrière plan, il y aura le Moulin (à vent) de Chassart (celui situé près de la ferme du même nom). Le moulin se trouve un peu en avant plan et à gauche de la tête de colonne. Les tirailleurs et la cavalerie sont à peu près à sa hauteur.

Rappelons que le 1er Corps vient de Mellet, par la chaussée romaine, et arrive à l’ouest de Wagnelée. D’après Houssaye, la position atteinte par le 1er Corps doit se trouver à environ 2000 mètres à l’ouest de Saint-Amand et à 1500 mètres au sud-ouest de Wagnelée. Cette position est à trois kilomètres de Fleurus. Enfin, pour peaufiner cette situation cartographique, certains auteurs mentionnent la tête de colonne de Durutte à 3 ou 400 mètres au sud du moulin Chassart. Avant de repartir avec son Corps d’Armée vers les Quatre-Bras, d’Erlon laisse la 4ème division de Durutte et la cavalerie de Jacquinot en vue de Wagnelée. Malheureusement aucun ordre n’accompagne son départ si ce n’est une consigne « d’être prudent ».

La colonne vue par l’Empereur de Fleurus …

Vers 18h00, un officier de liaison envoyé par le général Vandamme jette néanmoins la confusion à l’état-major impérial. Il signale l’arrivée d’une colonne non reconnue qui progresse de la direction de Villers-Perwin vers Wagnelée. L’Empereur interrompt alors la mise en place de son dispositif d’attaque prévu pour percer le centre ennemi et fait reconnaître cette colonne qui s’avère être les unités du comte d’Erlon. Comme nous le savons aujourd’hui, ce dernier recevant un contrordre du maréchal Ney, retournera vers les Quatre-Bras pour aussi y arriver trop tard et ne pas prendre part à l’action.

Afin d’avoir une idée de la « masse » représentée par cette colonne, voici la liste des unités en faisant partie ainsi que leur effectif.

4ème division d’infanterie sous les ordres du lieutenant-général comte Durutte

O &T = total officiers et troupe

Première brigade : maréchal de camp chevalier Pegot

8ème régiment d’infanterie de ligne : colonel Ruelle ==> 983 (O & T)
29ème régiment d’infanterie de ligne : colonel Rousselot ==> 1146 (O & T)
Deuxième brigade : maréchal de camp Brue

85ème régiment d’infanterie de ligne : colonel Masson ==> 1031 (O & T)
95ème régiment d’infanterie de ligne : colonel Garnier ==> 1100 (O & T)
Artillerie et train

9ème compagnie du 6ème régiment d’artillerie à pied : capitaine Bourgeois ==> 84
3ème compagnie du 1er escadron du train : capitaine Drulin ==> 93
Génie

4ème compagnie du 2ème bataillon du 1er régiment du génie : capitaine Parentin ==> 71
1ère division de cavalerie : lieutenant-général baron Jacquinot

Première brigade : maréchal de camp baron Bruno

7ème régiment de hussards : colonel baron de Marbot ==> 439 (O & T)
3ème régiment de chasseurs à cheval : colonel marquis A. de La Woestine ==> 365 (O et T)
Deuxième brigade : maréchal de camp baron Gobrecht

3ème régiment de lanciers : colonel Martigue ==> 406 (O & T)
4ème régiment de lanciers : colonel Bro ==> 296 (O & T)
Artillerie et train

2ème compagnie du 1er régiment d’artillerie à cheval : capitaine Bourgeois ==> 73
3ème compagnie du 1er escadron du train : capitaine Daux ==> 85

Mise en situation sur une carte de la position du Corps d’Erlon à son arrivée dur le champs de bataille.




Le travail des enfants dans les charbonnages

Dans la mine, les enfants devaient effectuer aussi bien le travail de jour que pour celui de fond. Dans le charbonnage, leur travail consistait bien souvent :

– Au balayage et à l’arrosage des voies et galeries ;
– Au triage des wagonnets de charbon ;
– Au service de commissionnaires aux mineurs ;
– Au service de préposé aux portes d’aérage. Ils devaient les fermer ou les ouvrir selon la nécessité.

C’était un travail très important, car les portes, après avoir été fermées, devaient être rouvertes au moment opportun pour permettre l’aération des galeries ;
– Au hierchage. L’un des travaux les plus pénibles. Les enfants devaient tirer ou pousser les wagonnets chargés de charbon depuis le lieu d’extraction jusqu’à l’ascenseur du puits.

Donc, obligé parfois de ramper dans des galeries étroites et basses, l’enfant s’attachait au wagonnet par une sangle et le traînait comme il le pouvait, sur les pieds ou les mains, tandis qu’un autre, placé derrière le wagonnet, poussait avec la tête et les mains ;

– Au rallumage des lampes ;
– Au transport des bois ;
– Comme bouteurs ;
– Comme porte-feux ;
– À l’éclairage des chevaux qu’ils précèdent dans les galeries ;
– Parfois au relevage des terres de remblayage dans les tailles ;
– Au triage, au criblage et au lavage des charbons ;
– Au nettoyage des lampes.

Voici comment, en 1842, le docteur Martin Schoenfeld décrit, dans un grand souci d’exactitude la journée des enfants dans les charbonnages de Gilly.

« C’est principalement dans les concessions sous la commune de Gilly que l’on rencontre le plus d’enfants de l’âge de dix à douze ans et même au-dessous de cet âge, qui travaillent dans les mines. Ainsi, c’est à dix ans, limite inférieur de l’âge des enfants employés, que l’enfant de l’ouvrier devient traîneur ou hiercheur. Le minimum de la journée de travail de cet enfant est de neuf heures, depuis sept à huit heures du matin jusqu’à six, ou depuis cinq à six heures de relève jusqu’à quatre heures du matin ; le maximum de la journée est de douze heures, et ce maximum est plus généralement suivi car les ouvriers traîneurs sont, comme les autres, rémunéré à leur tâche et non à la journée. L’enfant se lève à six heures du matin, se lave tant bien que mal la face et les mains, déjeune de café faible au lait, à la chicorée, et de pain ; il emporte avec lui son bidon plein du même liquide et du pain un peu beurré ; dans le courant du travail, il mange et boit selon que le besoin se fait sentir ; le soir, il mange de la soupe et se couche. La distance de la fosse à l’habitation est souvent grande ; souvent ces enfants jouent après le travail et jouissent alors de l’air pur des champs. »

Tableaux montrant le nombre d’enfants travaillant dans le bassin de Charleroi en 1874

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Tableau




Les grèves

Les conditions de vie et de travail dans les mines engendreront de nombreuses grèves et révoltes ouvrières. En voici une liste non exhaustive.

1868 : Les conditions économiques toujours aussi difficiles engendrent une émeute. A l’Epine, le major commandant la troupe ordonne le feu et le massacre. Dix personnes seront mortellement blessées

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Grève

Le 25 mars 1886 les mineurs se mettent en grève à Fleurus.
Ils se dirigent en groupes vers Gilly et Châtelineau.
Bilan de l’insurrection est lourd :

  • 24 ouvriers tués,
  • 10 à 150 personnes blessées
  • et plus de 2.500.000 francs – de l’époque – de dégâts.

40.000 ouvriers étaient en grève et se sont trouvés face à 12.000 soldats.

Enchainement des événements de 1886 :

18 mars 1886
Place Saint-Lambert, Liège.
L’anniversaire de la Commune de Paris tourne à l’émeute

Du 19 mars 1886 au 28 mars 
Émeutes dans le bassin liégeois : Seraing, Jemeppe, Flémalle. Pendant deux à trois jours, de violents affrontements vont opposer ici et là des groupes de grévistes et les forces de l’ordre. Bilan des émeutes et grèves de Liège: 3 morts, 67 blessés et 165 à 200 arrestations. 10.000 à 11.000 mineurs et ouvriers métallurgistes ont fait la grève et se sont trouvés face à 6.000 soldats. De nombreuses condamnations ont été prononcées par le Tribunal correctionnel de Liège.

Le 25 mars
Grève à Fleurus; les mineurs se dirigent en bandes vers Gilly et Châtelineau Vers 6 heures du matin, des houilleurs de Taillis-Prés se concertent dans des cabarets. Dans l’après-midi, le mouvement s’étend aux puits de Châtelet, Montigny-Sur-Sambre et Couillet. Des scènes de violence se produisent.

Le 28 mars
La grève s’étend dans le Borinage ; tentative de dynamitage dans le Centre

Du 25 mars au 1 avril
Grèves dans les carrières de Maffle, près de Ath. Des heurts et deux morts

Le 29 mars
Occupation des usines de la vallée du Hoyoux, près de Huy

Fin mars
Grève dans la métallurgie du Namurois

De fin mars à la mi-avril 
Grèves dans les carrières du Namurois, du Tournaisis, dans la vallée de l’Ourthe (Sprimont)

Fin mars
Grève dans une filature à Dinant

De fin mars à la mi-avril
Grève à Andenne et à Wavre Si les émeutes de mars et avril 1886 ont touché principalement les bassins de Liège et de Charleroi, il faut noter que des incidents et des grèves frappèrent d’autres régions du Pays dont notamment le Borinage, Tournai, Verviers, Alost… Le 1er avril 1886, la Belgique comptait dans son ensemble 100.000 à 150.000 grévistes alors que 50.000 hommes de troupes étaient mobilisés pour maintenir l’ordre. (D’après : Albert HENRY, Wallon et Wallonie, dans La Wallonie, le Pays et les Hommes. Cent ans de droit social en Belgique, Bruxelles. 1886, La Wallonie née de la grève ?, Colloque organisé à l’université de Liège les 29 octobre, 14 et 29 novembre 1986.)

Cadavre

Après les fusillades des 26 et 27 mars, Roux va connaître un véritable état de siège.
La tension ne tombera guère en cette année 1886 et particulièrement en octobre et novembre lors de la grande manifestation de Charleroi et la grève d’Amercoeur.

L’insurrection du 29 mars 1886 aux premiers jours d’avril aura un lourd bilan :

24 ouvriers tués,
10 à 150 personnes blessées, 
plus de 2.500.000 francs – de l’époque – de dégâts.

Au total 40.000 ouvriers en grève se sont trouvés face à 12.000 soldats




Les éclairages miniers

A l’origine, il y a, bien sûr, la bougie, fixée sur le casque de cuir, ou dans une motte de terre glaise faisant office de candélabre ou encore dans des bougeoirs de formes diverses souvent dénommés « rats de cave ».

Les lampes à huile (les blendes saxonnes, les frosch westphaliennes, « raves » stéphanoises,…) sont plus pratiques mais très dangereuses à cause du grisou.
Il a donc fallu imaginer un système de ventilation pour réduire les risques (voir plus haut : réservoir à air comprimé).

Vint ensuite, une nouvelle lampe qui tenait la flamme de la lampe dans une protection l’empêchant de communiquer le feu à l’extérieur : la « Geordie ».
Elle connaitra un grand succès dans les chemins de fer.

Si certaines lampes permirent d’épargner beaucoup de vies humaines, elles ne se montrèrent pas efficaces à tous coups et se trouvaient régulièrement prises en défaut.

Les recherches, sous tous les horizons, permirent lentement d’approcher de la « perfection » en la matière.

La lampe de Mueseler : cet inventeur belge étudia la lampe existante et tenta de l’améliorer (éclairage médiocre, insécurité dans les courants d’air, fraglité du tamis,…). Il conçoit donc une lampe dans laquelle la flamme est entourée d’un manchon de verre surmonté d’un diaphragme de toile métallique au travers duquel passe une cheminée de tôle en forme de cône. Cette cheminée est elle-même entourée d’un tamis métallique.

Cette lampe devint rapidement le standard de l’équipement en belge et il fut imposé aux compagnies minières de toutes l’utiliser.

  • La lampe de Jean Baptiste MARSAUT : La conclusion de ces travaux sera la construction d’une lampe où la flamme est entourée d’un manchon de verre surmonté de deux tamis concentriques eux-mêmes à l’abri sous une cuirasse de tôle. 
  • Lampe anglaise Asworth-Epplewhite-Gray
  • Les lampes FUMAT
  • Lampe de la manufacture d’Arras type C (Wolf)
  • Les lampes à acétylène
  • Lampe en aluminium
  • Les lampes électriques (ogivale de Douai)
  • Les lampes au casque avec batteries électriques portées à la ceinture.

C’est bien la Wolf, la Fumat, la Mueseler ou la Marsaut qu’on appelle aujourd’hui la lampe du grand-père, voire de l’arrière grand-père et qui resteront l’emblème de la corporation.

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Lampiste

Sur la photo suivante, un lampiste au début du siècle. Jusqu’au commencement du 19e siècle, les mineurs employaient des chandelles ou des lampes à l’huile, donc à flamme nue, d’où un danger extrême dans les mines grisouteuses. Ici, on peut voir l’appareil pour le remplissage des lampes et l’électro-aimant de fermeture de celles-ci.

 

L’idée originale de ces lampes date de 1818, Humphrey Davy imagine une lampe de sûreté : entourée d’une toile métallique, la flamme ne peut se propager vers l’extérieur.
Il y a eu ensuite des améliorations dues à Mueseler, Dubrulle, Marsaux, Pieler et Chesneau avant les lampes électriques.

Lampe