Heppignies
Commune d'HEPPIGNIES
788 hectares - 1220 habitants
La première mention du village apparaît dans un texte de l’anathème du Prince-Evêque de Liège, Notger, sous le nom”Hepnia » au Xe siècle.
Ce texte officialise l’existence d’une localité établie sur un site exploité bien avant cette date.
Des débris de poteries réalisées avec de la terre provenant d’Heppignies ont été retrouvés sur différents sites gallo-romains de la région (Opidium de Soleilmont, Liberchies, Ligny).
le Village connu son « âge d’or » au cours du 12ème siècle avec l’installation dans la commune, d’Henri comte de Namur et de Luxembourg. Ce grand seigneur y possédait un château dont quelques traces sont encore visibles.
L’histoire de ce puissant personnage est intimement liée à celle de notre entité puisque c’est lui qui accorda sa charte de droits à la commune de Fleurus en faisant une ville franche.
Né en 1112, fils du comte de Namur, Henri devient comte de Luxembourg par héritage, réunissant ainsi sous son contrôle un immense territoire comprenant le Luxembourg actuel et le namurois. Cet immense territoire sera rapidement divisé. Sans héritier mâle, Henri n’aura qu’une seule descendante, Emersinde, née en 1190 alors qu’il avait 78 ans.
L’origine de son surnom, « Henri l’aveugle » reste partiellement un mystère. S’il est exact qu’Henri perdit la vue vers 1182, les surnoms à cette époque pouvaient tout aussi bien définir une caractéristique physique que de personnalité.
Alors « aveugle » parce qu’il l’était ou parce qu’il n’a pas compris le la caractère peu réaliste d’avoir un enfant à une âge si avancé…
Chacun se fera son opinion.
Cette dispersion n’a rien de surprenant si l’on considère que Heppignies était idéalement situé à proximité de la chaussée romaine allant de Boulogne à Cologne (chaussée Brunehaut).
Lieu d’implantation de l’un des zonings industriels de l’entité de Fleurus, la zone d’activité de Heppignies offre un accès facile au » Brussel South – Charleroi Airport « .
Lieux d’intérêts
L’Église Saint-Barthélemy, datant du 17ème voit ses fondations plonger à l’origine même de la motte castrale sur laquelle elle fut construite. Cette église possède également une magnifique châsse en bois dédiée à Saint-Barthélemy.
Le vieux moulin Bauloye et les restes du moulin Wyaux.
La Chapelle du Bosquet-Chenoy de 1753 et ses vitraux.
Le Monument Arthur Oleffe, jeune heppinois victime des rexistes.
Les étangs artificiels créés pour les chaîneries Demanet au début du 20ème siècle.